Aktuell facklitteratur - Essäer

Colon, David
366 pgs, Tallandier Texto

On les appelle spin doctors, génies du faire croire, persuadeurs clandestins ou ingénieurs des âmes. Publicitaires, cinéastes ou propagandistes politiques, ces hommes sont passés maîtres dans l'art de la manipulation de masse. Ils bouleversent les règles du jeu politique, fabriquent le consentement, influencent le comportement de millions d'individus. Souvent méconnus, ils déploient leurs techniques de persuasion en tirant profit des progrès constants des sciences et des techniques.
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Martinez, Luis
238 pgs, Tallandier

La sharia bientôt à Bamako ou à Ouagadougou ? Pas si incroyable. En vingt ans, l'Afrique est devenue le terreau fertile de l'idéologie islamiste. Cet essai inédit explique les facteurs de l'expansion réussie des groupes djihadistes et ses conséquences dramatiques pour les populations.
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Sauquet, Sarah
302 pgs, Glénat 2022

A travers une sélection nécessairement subjective, Sarah Sauguet porte un regard inédit sur la littérature en entremêlant cultures classique, populaire et contemporaine, et elle nous propose de découvrir ou redécouvrir 1 000 livres qui nous donnent envie de lire.
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Maffesoli, Michel
220 pgs, Les Éditions de Cerf

La modernité s'est construite sur un dépassement du passé, une négation du présent, dans l'attente d'un monde meilleur. L'auteur montre que nous abordons une nouvelle époque, où l'on s'ajuste tant bien que mal au monde tel qu'il est, sans prétendre le modeler.
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Maffesoli, Michel
214 pgs, Les Éditions de Cerf

Nos peurs peuvent-elles être instrumentalisées ? Oui, répond Michel Maffesoli qui montre comment une élite centrée sur les anciennes valeurs productivistes et individualistes " invente " sans discontinuer de nouveaux dangers, pour normaliser et contraindre les comportements individuels.
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Vidal, Julien
190 pgs, Pocket

Je suis parti d'un constat simple basé sur ma propre expérience : je suis beaucoup plus heureux depuis que j'agis en accord avec mes convictions. Alors soyons fiers de nos valeurs écocitoyennes car chacun peut participer à la construction d'une société plus durable et plus solidaire.
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Gourdault-Montagne, Maurice
392 pgs, Bouquins (mémoires)

Maurice Gourdault-Montagne nous fait revivre les grands événements diplomatiques qui ont marqués la France de Mitterrand à nos jours. Plus que les mémoires d'un grand diplomate, cet ouvrage est celui de l'un des meilleurs connaisseurs des relations internationales de ces quarante dernières années.
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Moreau, Xavier
188 pgs, éd. Rocher

Washington, Berlin et Varsovie sont de retour dans ce territoire clé et précipitent l'Ukraine dans une escalade sanglante. S'il est difficile de reprocher à ces trois puissances d'accomplir leurs objectifs géopolitiques traditionnels, l'on est en droit de s'interroger sur la politique étrangère absurde que la France a menée dans cette région.

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Baud, Jacques
380 pgs, Max Milo

Pourquoi Poutine a-t-il déclenché l'opération Z en Ukraine ? Après le best-seller Poutine: maître du jeu ?, dont le travail d'analyse a été salué dans le monde entier, Jacques Baud revient dans ce livre sur les causes profondes de la guerre en Ukraine...

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Baud, Jacques
Max Milo - 297 pgs.

Vladimir Poutine est-il devenu le maître du jeu ? Pourquoi et comment le président russe a-t-il décidé d'attaquer l'Ukraine ? A-t-il tenté d'empêcher ce pays de s'associer à l'Europe ? Cherche- t-il à reconstituer l'URSS ? L'OTAN a-t-elle promis de ne pas s'étendre vers l'Est après 1990 ?. En s'appuyant sur les dossiers des services de renseignement et sur des rapports officiels, Jacques Baud passe en revue les événements qui, dans l'Histoire récente de la Russie, ont conduit à la guerre avec l'Ukraine. Il analyse le conflit qui oppose la Russie à l'Occident et éclaire le rôle de Poutine sur la scène internationale.. Son travail répond à des questions d'actualité, ce qui facilite l'accès à une explication équilibrée des événements en jetant sur eux une lumière parfois très différente de celle que diffusent les principaux médias.

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Illouz, Eva
453 pgs, Points Essais

Si le mal d'amour a toujours existé, il y a une manière spécifiquement moderne d'aimer et de souffrir de l'amour, que ce livre entend éclairer. A partir de nombreux témoignages et d'exemples issus de la culture populaire, Eva Illouz dresse le portrait de l'individu contemporain et de son rapport à l'amour, ainsi que des pathologies qui lui sont associées.
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" On trouvera dans ce recueil un choix d'articles et de textes qui tous concernent l'Algérie. Ils s'échelonnent sur une période de vingt ans, depuis l'année 1939, où presque personne en France ne s'intéressait à ce pays, jusqu'à 1958, où tout le monde en parle. [...] Tels quels, ces textes résument la position d'un homme qui, placé très jeune devant la misère algérienne, a multiplié vainement les avertissements et qui, conscient depuis longtemps des responsabilités de son pays, ne peut approuver une politique de conservation ou d'oppression en Algérie. Mais, averti depuis longtemps des réalités algériennes, je ne puis non plus approuver une politique de démission qui abandonnerait le peuple arabe à une plus grande misère, arracherait de ses racines séculaires le peuple français d'Algérie et favoriserait seulement, sans profit pour personne, le nouvel impérialisme qui menace la liberté de la France et de l'Occident. Une telle position ne satisfait personne, aujourd'hui, et je sais d'avance l'accueil qui lui sera fait des deux côtés. "
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Camus, Albert Folio essais, 216 pgs. "Ce volume résume l'expérience d'un écrivain mêlé pendant quatre ans à la vie publique de son pays. [...] Je crois avoir fait ainsi la part de mes injustices. On verra seulement que j'ai laissé parler en même temps une conviction qui, elle du moins, n'a pas varié. Et, pour finir, j'ai fait aussi la part de la fidélité et de l'espoir. C'est en ne refusant rien de ce qui a été pensé et vécu à cette époque, c'est en faisant l'aveu du doute et de la certitude, en consignant l'erreur qui, en politique, suit la conviction comme son ombre, que ce livre restera fidèle à une expérience qui fut celle de beaucoup de Français et d'Européens."
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Camus, Albert Folio essais, 119 pgs. L'envers et l'endroit est le premier livre d'Albert Camus. Il paraît à Alger en 1937.À la fin de sa vie, Camus verra dans cette oeuvre de jeunesse la source secrète qui a alimenté ou aurait dû alimenter tout ce qu'il a écrit. L'envers et l'endroit livre l'expérience, déjà riche, d'un garçon de vingt-deux ans : le quartier algérois de Belcourt et le misérable foyer familial dominé par une terrible grand-mère ; un voyage aux Baléares, et Prague, où le jeune homme se retrouve "la mort dans l'âme" ; et surtout, ce thème essentiel : "l'admirable silence d'une mère et l'effort d'un homme pour retrouver une justice ou un amour qui équilibre ce silence".
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Sartre, Jean-Paul Folio essais, 314 pgs. "Il y a une crise de l'essai. L'élégance et la clarté semblent exiger que nous usions en cette sorte d'ouvrages, d'une langue plus morte que le latin : celle de Voltaire. Mais si nous tentons vraiment d'exprimer nos pensées d'aujourd'hui par le moyen d'un langage d'hier, que de métaphores, que de circonlocutions, que d'images imprécises : on se croirait revenu au temps de Delille. Certains comme Alain, comme Paulhan, tenteront d'économiser les mots et le temps, de resserrer, au moyen d'ellipses nombreuses, le développement abondant et fleuri qui est le propre de cette langue. Mais alors, que d'obscurité. Tout est recouvert d'un vernis agaçant, dont le miroitement cache les idées. Le roman contemporain... a trouvé son style. Reste à trouver celui de l'essai. Et je dirai aussi celui de la critique ; car je n'ignore pas, en écrivant ces lignes, que j'utilise un instrument périmé que la tradition universitaire a conservé jusqu'à nous."
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Bock-Côte, Mathieu La Cité, 238 pgs. " On ne saurait segmenter une société sur une base raciale sans condamner chaque groupe à s'enfermer dans sa couleur de peau, qui devient dès lors l'ultime frontière au cœur de la vie sociale. " La vision racialiste, qui pervertit l'idée même d'intégration et terrorise par ses exigences les médias et les acteurs de la vie intellectuelle, sociale et politique, s'est échappée de l'université américaine il y a vingt ans. Et la voilà qui se répand au Canada, au Québec et maintenant en France. Elle déboulonne des statues, pulvérisant la conscience historique, elle interdit de parler d'un sujet si vous n'êtes pas héritier d'une culture, et vous somme de vous excuser " d'être blanc ", signe de culpabilité pour l'éternité. Le racialisme sépare et exclut, n'apporte pas de libertés quoi qu'en disent ses hérauts, et, plus dangereux, modélise une manière de penser le monde.
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Beauvoir, Simone de Folio Essais, 316 pgs. Les adversaires de l'existentialisme prétendent qu'une philosophie de la liberté est a priori incapable de proposer une morale. Du moment que nous sommes libres, disent-ils, il nous serait interdit de rien vouloir. Simone de Beauvoir s'est proposé de donner quelques indications théoriques sur les possibilités d'une morale existentialiste. Pour y parvenir, il faut d'abord regarder en face cette vérité, que la condition de l'homme est ambiguë. La plupart des morales s'efforcent de la dissimuler, mais, en toute occasion concrète, Ia vérité se fait jour : celle de la vie et de la mort, de la subjectivité de chaque homme et de sa liaison au monde, de sa finitude et de sa transcendance, du présent et de l'avenir. Mieux vaut donc l'assumer. Certes, il n'est pas question de fournir à l'homme libre des recettes qui le délivreraient de l'angoissante nécessité de choisir ; on peut seulement lui proposer des méthodes.
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Gandhi, Mohandas
314 pgs, Folio Essais

Traduit de l'anglais par Guy Vogelweith

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Bergson, Henri Puf, 322 pgs. "Quand une traduction illégitime de l'inétendu en étendu, de la qualité en quantité, a installé la contradiction au coeur même de la question posée, est-il étonnant que la contradiction se retrouve dans les solutions qu'on en donne ? Nous avons choisi, parmi les problèmes, celui qui est commun à ta métaphysique et à la psychologie, le problème de la liberté. Nous essayons d'établir que toute discussion entre les déterministes et leurs adversaires implique une confusion préalable de la durée avec l'étendue, de la succession avec la simultanéité, de la qualité avec la quantité : une fois cette confusion dissipée, on verrait peut-être s'évanouir les objections élevées contre la liberté, les définitions qu'on en donne, et, en un certain sens, le problème de la liberté lui-même". La première édition critique des oeuvres de Bergson répond à un double principe : offrir le texte intégral du livre dans sa pagination de référence et le compléter par un dossier de notes historiques, philosophiques, analytiques et bibliographiques.
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Front populaire 2, " L'État profond " Fondée par le philosophe Michel Onfray, la revue Front populaire propose de réfléchir à notre société et son avenir. Cette ambitieuse publication trimestrielle de 160 pages réunit de prestigieuses signatures du monde politique et intellectuel ; elle se veut un espace de débat entre toutes les sensibilités souverainistes. Le numéro 2 est consacré à l'" État profond ". Comment la démocratie a-t-elle pu être confisquée par une élite de technocrates qui contrôlent les rouages de l'administration et contournent la souveraineté populaire chaque fois que l'opinion du peuple ne leur convient pas ? Que ce soit au cœur de la machine étatique française ou dans les hautes sphères de la bureaucratie bruxelloise, des " experts " souvent influencés par les entreprises privées et les lobbies dirigent tout un pan de la vie publique sans avoir de comptes à rendre aux citoyens. La crise sanitaire a également montré que les laboratoires pharmaceutiques exerçaient des pressions sur les instituts médicaux pour mettre en avant des traitements coûteux plutôt que des médicaments bon marchés. Quant à la grande presse, qui ne survit qu'avec l'aide des subventions du pouvoir, elle est presque intégralement entre les mains de quelques personnalités fortunées qui s'en servent pour imposer leur idéologie. Il est donc grand temps d'envisager des solutions concrètes afin de rendre son sens au vote des électeurs et de sauver la démocratie de tous ceux qui, à l'intérieur même de l'État, cherchent à en saper les fondements.
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Salmon, Christian La découverte, 251 pgs. L'humanité a toujours su cultiver l'art de raconter des histoires, un art au coeur du lien social. Mais depuis les années 1990, aux États-Unis puis en Europe, il a été investi par les logiques de la communication et du capitalisme triomphant, sous l'appellation anodine de " storytelling ". Derrière les campagnes publicitaires, dans l'ombre des campagnes électorales victorieuses, se cachent les techniciens sophistiqués du storytelling management ou du digital storytelling, pour mieux formater les esprits des consommateurs et des citoyens. C'est cet incroyable hold-up sur l'imagination que révèle Christian Salmon, au terme d'une longue enquête consacrée aux applications toujours plus nombreuses du storytelling : le marketing s'appuie plus sur l'histoire des marques que sur leur image, les managers racontent des histoires pour motiver les salariés, les militaires en Irak s'entraînent sur des jeux vidéo conçus à Hollywood et les spin doctors construisent la vie politique comme un récit... Christian Salmon dévoile ici les rouages d'une " machine à raconter " qui remplace le raisonnement rationnel, bien plus efficace que toutes les imageries orwelliennes de la société totalitaire.
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Hazan, Eric Raisons d´agir, 122 pgs. De modernité à gouvernance en passant par transparence, réforme, crise, croissance ou diversité : la Lingua Quintae Respublicae (LQR) travaille chaque jour dans les journaux, les supermarchés, les transports en commun, les " 20 heures " des grandes chaînes, à la domestication des esprits. Comme par imprégnation lente, la langue du néolibéralisme s'installe : plus elle est parlée, et plus ce qu'elle promeut se produit dans la réalité. Créée et diffusée par les publicitaires et les économistes, reprise par les politiciens, la LQR est devenue l'une des armes les plus efficaces du maintien de l'ordre. Ce livre décode les tours et les détours de cette langue omniprésente, décrypte ses euphémismes, ses façons d'essorer les mots jusqu'à ce qu'ils en perdent leur sens, son exploitation des " valeurs universelles " et de la " lutte antiterroriste ". Désormais, il n'y a plus de pauvres mais des gens de condition modeste, plus d'exploités mais des exclus, plus de classes mais des couches sociales. C'est ainsi que la LQR substitue aux mots de l'émancipation et de la subversion ceux de la conformité et de la soumission.
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Rouaud, Jean Grasset, 176 pgs. Comment peut-on, adolescent, faire la démonstration d’un talent inouï au point de devenir une sorte de bête de foire dans les milieux littéraires parisiens, et à vingt ans, renoncer brutalement à la poésie pour partir vendre du café et des casseroles en Afrique ? C’est ce qu’on a l’habitude d’appeler le mystère Rimbaud. Cette répudiation lui a valu anathème (André Breton) et incompréhension (Etiemble), certains comme René Char se montrant plus compatissants (« tu as bien fait de partir, Arthur Rimbaud »). Mais aucun ne s’est demandé si ce n’était pas plutôt la poésie qui l’avait lâché, inapte désormais à rendre compte de la modernité qui, sous la bannière du progrès, rendait obsolète le vieux monde de l’alexandrin et du sonnet. Or le jeune Rimbaud fut en première ligne dans ce changement à vue. Il fut hébergé par Charles Cros, poète et inventeur du phonographe, fréquenta Paul Demeny dont le frère Georges est un des pionniers du cinéma, usa abondamment des trains et des vapeurs, posa pour Carjat, le photographe des « people », assista à la construction du premier métro du monde, celui de Londres, et il connaissait au moins par Cabaner les discussions enflammées du café Guerbois où Monet, Manet, Cézanne, procédait au dynamitage de l’académisme. « Il faut être absolument moderne », lâche-t-il dans Une saison en enfer, établissant bien moins sa feuille de route que reprenant un mantra du temps. Et la poésie dans tout ça ? « Ne va-t-il pas être bientôt temps de supprimer l’alexandrin ? » glissa-t-il à Banville, alors grand maitre du Parnasse. Il s’en chargea dans Une Saison en enfer et dans les Illuminations. Pour nous aider à percer le mystère, restent heureusement les témoins. Et dans cette constellation, les étoiles de première grandeur : Ernest Delahaye, l’ami du collège, Georges Izambard, le professeur à peine plus âgé que son élève, Isabelle qui accompagna avec un dévouement amoureux l’agonie de son frère, et Alfred Bardey qu’on ne peut soupçonner d’avoir été influencé par un passé dont il ignorait tout quand il engagea à Aden pour surveiller ses entrepôts de café un jeune Français trainant dans les ports de la Mer Rouge. Mais tous s’entendent pour confirmer la prophétie du vieux professeur du collège de Charleville que fixait derrière son pupitre le regard pervenche : « Rien de banal ne germera dans cette tête. » Jean Rouaud
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De Villiers, Phillipe Albin Michel, 215 pgs. Cela s'est passé plusieurs mois avant la survenance du virus. En réalité, les participants - les géants du capitalisme de surveillance - anticipaient ainsi la catastrophe à venir. Ils avaient voulu un monde d'un seul tenant, sans cloisons. Ils savaient que ce monde-là serait hautement pathogène. Ils le savaient et ils s'y préparaient. Ils attendaient la pandémie et ils la voyaient venir. Quand elle survint, ils la saluèrent comme « une fenêtre d'opportunité ». Pour les rentiers du numérique et de la Big Tech, ce fut une aubaine. Mais aussi pour les gouvernements qui mirent au ban d'essai l'idée d'une « société disciplinaire ». Ainsi les élites globalisées ont-elles préparé le jour d'après. Occasion rêvée pour tout changer, changer la société, changer de société. Et imposer enfin leurs codes de désocialisation, leur esthétisme woke, leur idéologie du Bien total. » Ayant entre les mains des éléments d'information fiables, recoupés, glaçants, Philippe de Villiers a décidé de prendre la plume pour alerter les Français, en espérant contribuer ainsi à l'insurrection des consciences.
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