Andersen, H. C. Folio classique, 476 pgs.
Un grand-père fou, une mère servante, un père qui est le plus pauvre des cordonniers d'Odense, où il naît en 1805. A quatorze ans, il arrive à Copenhague, vit dans le quartier des prostituées, s'essaie au chant, à la danse, à l'art dramatique, tombe amoureux d'une petite bossue, plus tard d'une prestigieuse cantatrice, sans d'ailleurs avoir avec elles ni avec aucune autre femme le moindre rapport. Des romans, des poèmes, des pièces de théâtre. Puis les merveilleux contes. Très vite, le fils du plus pauvre des cordonniers d'Odense devient un des hommes les plus célèbres et fêtés d'Europe : traduit en quinze langues (et jusqu'en bengali !), il est invité par les souverains dans leurs châteaux, accueilli à Weimar comme un mitre Goethe et, lorsqu'il va à Londres, c'est chez Dickens qu'il descend. Le Conte de ma vie s'achève en 1875, au moment où " le vilain petit canard " va rejoindre au pays de " la reine des neiges " " la petite marchande d'allumettes " et " la fée au sureau ".