Dostoïevski
Folio classique, 1010 pgs.
«Il y a
lieu de croire que Rogojine éprouva cette brusque sensation d'épouvante ;
venant s'ajouter à tant d'autres émotions, elle l'immobilisa sur place et sauva
le prince du coup de couteau qui allait inévitablement s'abattre sur lui.
Rogojine n'avait pas eu le temps de se rendre compte de l'attaque qui
terrassait son adversaire. Mais, ayant vu celui-ci chanceler et tomber
soudainement à la renverse dans l'escalier, la nuque portant contre une marche
de pierre, il était descendu quatre à quatre en évitant le corps étendu et
s'était enfui de l'hôtel presque comme un fou.»