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Despentes, Virgine
LdP, 405 pgs

 

Un dernier volume encore plus explosif que les précédents.  Nelly Kaprièlian, Les Inrockuptibles.

Le constat est d’une âpreté inouïe, dans laquelle pourtant ne se dissout pas l’humanisme tenace et rageur qu’on sent pulser dans chaque page, chaque phrase.  Nathalie Crom, Télérama.

La manière qu’a Despentes de dépeindre ses personnages et de les ancrer dans le réel captive.  Emma Dubois, Les Échos.

Trois tomes addictifs et intelligents. Drôlerie, sens de la formule et collision des niveaux de langage se mêlent pour rendre Vernon irrésistible.  Raphaëlle Leyris, Le Monde des livres.

L’une des fresques les plus marquantes de ce début de XXIe siècle.  Marianne Pavot, L’Express.

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Deville, Patrick Points Seuil, 254 pgs. Prix Femina 2012
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De Villiers, Philippe Le rocher poche, 633 pgs. « Je rêvais de retrouver la trace et l'image d'un saint Louis à l'humanité sensible, un saint Louis de chair, à figure humaine. Le temps, en l'élevant au-dessus de nos natures, lui a peut-être rendu un mauvais service. Il m'a imposé d'aller puiser aux sources les plus authentiques. Là où repose le trésor des paroles vivantes, laissées par les premiers témoins. Ceux qui ont vraiment connu le roi Louis IX, qui l'ont approché, accompagné depuis l'enfance jusqu'au trépas. J'ai remonté le filet d'eau vive. Je n'ai rien inventé. Ni les événements, ni les personnages, ni même l'insolite. Il m'a fallu plonger dans l'époque, en étudier la vie quotidienne dans ses moindres détails, sentir battre les passions, pour faire revivre un saint Louis de notre temps ». Philippe de Villiers
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Dicker, Joël
De fallois, 598 pgs

Jusqu'au jour du Drame, il y avait deux familles Goldman. Les Goldman-de-Baltimore et les Goldman-de-Montclair. Les Goldman-de-Montclair, dont est issu Marcus Goldman, l'auteur de La Vérité sur l'Affaire Harry Quebert, sont une famille de la classe moyenne, habitant une petite maison à Montclair, dans le New Jersey. Les Goldman-de-Baltimore sont une famille prospère à qui tout sourit, vivant dans une luxueuse maison d'une banlieue riche de Baltimore, à qui Marcus vouait une admiration sans borne. Huit ans après le Drame, c'est l'histoire de sa famille que Marcus Goldman décide cette fois de raconter, lorsqu'en février 2012, il quitte l'hiver new-yorkais pour la chaleur tropicale de Boca Raton, en Floride, où il vient s'atteler à son prochain roman. Au gré des souvenirs de sa jeunesse, Marcus revient sur la vie et le destin des Goldman-de-Baltimore et la fascination qu'il éprouva jadis pour cette famille de l'Amérique huppée, entre les vacances à Miami, la maison de vacances dans les Hamptons et les frasques dans les écoles privées. Mais les années passent et le vernis des Baltimore s'effrite à mesure que le Drame se profile. Jusqu'au jour où tout bascule. Et cette question qui hante Marcus depuis : qu'est-il vraiment arrivé aux Goldman-de-Baltimore ?

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Dicker, Joël
Èditions de Fallois, 836 pgs.

30 juillet 1994. Orphea, petite station balnéaire tranquille des Hamptons dans l’État de New York, est bouleversée par un effroyable fait divers: le maire de la ville et sa famille sont assassinés chez eux, ainsi qu’une passante, témoin des meurtres.
L’enquête, confiée à la police d’État, est menée par un duo de jeunes policiers, Jesse Rosenberg et Derek Scott. Ambitieux et tenaces, ils parviendront à confondre le meurtrier, solides preuves à l’appui, ce qui leur vaudra les louanges de leur hiérarchie et même une décoration.
Mais vingt ans plus tard, au début de l’été 2014, une journaliste du nom de Stephanie Mailer affirme à Jesse qu’il s’est trompé de coupable à l’époque.
Avant de disparaître à son tour dans des conditions mystérieuses.

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Diderot, Denis
Folio classique, 384 pgs.
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Didierlaurent, Jean-Paul
Folio - 208 pgs.

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Diome, Fatou
Présence africaine, 123 pgs.
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Diome, Fatou
286 pgs, J'ai lu


Arame et Bougna, mères de deux fils partis clandestinement pour l'Europe, ne comptaient plus leurs printemps ; chacune était la sentinelle vouée et dévouée à la sauvegarde des siens, le pilier qui tenait la demeure sur les galeries creusées par l'absence. Coumba et Daba, les jeunes épouses, humaient leurs premières roses : assoiffées d'amour, d'avenir et de modernité, elles s'étaient lancées, sans réserve, sur une piste du bonheur devenue peu à peu leur chemin de croix. La vie n'attend pas les absents : les autours varient, les secrets de famille affleurent, les petites et grandes trahisons alimentent la chronique sociale et déterminent la nature des retrouvailles. Le visage qu'on retrouve n'est pas forcément celui qu'on attendait...

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Diome, Fatou
Le livre de poche, 255 pgs.
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Diop, David
Points Seuil, 141 pgs.

Moi, Alfa Ndiaye, dernier fils du vieil homme, j'ai vu les obus malicieux, les ennemis aux yeux bleus, le ventre ouvert de mon plus que frère, Mademba. Par la vérité de Dieu, j'ai entendu le capitaine Armand et son sifflet de mort, les cris des camarades. Ils disent que je mérite une médaille, que ma famille serait fière de moi. Moi, Alfa Ndiaye, dernier fils du vieil homme, je suis tirailleur sénégalais.

Né à Paris en 1966, David Diop a grandi au Sénégal. Il est actuellement maître de conférences à l'université de Pau.

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Djavann, Chahdortt
Gallimard, Folio, 11x18 cm
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Djavann, Chahdortt
J'ai lu, 2007-08
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Djebar, Assia
Ldp, 317 pgs.
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Djebar, Assia
Le Livre de Poche, 216 pgs.

Pour Bekrane, la cinquantaine venue, retrouver l'Algérie après vingt années passées en France est à tous égards un défi. Défi de surmonter une rupture douloureuse avec Marise, sa compagne ; défi de renouer avec son enfance et d'écrire, peut-être, le livre qu'il porte en lui. Défi, enfin, de voir un pays en proie à l'agitation de l'islam intégriste dériver inéluctablement vers la violence et la guerre civile.
Une liaison brève et passionnée avec Nadjia, autre exilée de passage, avec qui il partage les souvenirs tragiques de la lutte pour l'indépendance, l'aidera-t-elle à recomposer les fragments d'une mémoire éclatée ?
C'est au plus intime - les retrouvailles avec une langue arabe qui est celle aussi de l'amour, le dialogue jamais achevé avec le français, langue de la culture humaniste et, non sans ambiguïtés, de la tolérance politique - que se jouera pour Bekrane un conflit historique dans lequel toute sa vie est engagée.

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Djebar, Assia
Ldp, 258 pgs..
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Djebar, Assia
Ldp, 218 pgs.
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Djebar, Assia
Ldp, 311 pgs.
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Djebar, Assia
Babel, 451 pgs.
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Djebar, Assia
Le livre de Poche, 213 pgs

L'Amour, la fantasia, Ombre sultane et Vaste est la prison forment les trois premiers volets du " Quatuor d'Alger ", vaste fresque, aussi singulière que fascinante, où s'entremêlent l'histoire algérienne, l'autobiographie et la mémoire des femmes. Il faut se laisser porter par cette écriture méditerranéenne pour comprendre l'infinie blessure et la longue bataille des épouses, du rêve de dévoilement à la décision de jeter le voile, de la colère des hommes face à une jeune femme " nue ", au rire d'une jeune femme, cheveux au vent. Assia Djebar, oscillant entre espoir et désespoir, n'en a pas fini de dire la nuit des femmes et leur lutte pour pouvoir, enfin, regarder le soleil en face.

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Djebar, Assia
Ldp, 352 pgs.
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Dijan, Philippe
Folio, 221 pgs

Marlène était en route. Elle arrivait. S'ils avaient espéré s'offrir un moment de répit, ça n'en prenait pas le chemin. Par moments, la vie ressemblait à une lumière sans effet, un leurre, une mauvaise plaisanterie. On se laissait toujours avoir.» À sa sortie de prison, Richard renoue d'emblée avec les ennuis. Il ignore que sa femme le trompe. Sa fille adolescente est en rébellion. Et son meilleur ami - comme lui, ex-agent des Forces Spéciales - peine à retrouver un semblant de normalité. L'arrivée de Marlène, paumée et aguicheuse, est-elle l'étincelle qui mettra le feu aux poudres 

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Dib, Mohammed
Points Seuil, 178 pgs.
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Dickens, Charles
Le livre de poche, 736 pgs

Olivier Twist (1838) est un feuilleton criminel d’une noirceur concentrée.

Un angélique orphelin échappe aux sévices que les institutions charitables de l’Angleterre victorienne réservent aux enfants abandonnés pour tomber dans les plus fangeux cloaques des bas-fonds londoniens. L’apprentissage précoce du vice et du crime y est de règle pour échapper à la misère et à la faim. On n’oubliera guère, après les avoir croisés, ni l’abominable Bumble ni le ténébreux Fagin, cette saisissante préfiguration des gibiers de bagne qui hanteront Les Misérables de Victor Hugo.

Créations de l’imaginaire ? Ombres portées des terreurs et des cauchemars de l’enfance ? Peut-être. Toujours est-il que les contemporains y virent le reflet de la réalité.

« Il n’y a pas tant de différence entre ce noir tableau de l’enfance et le tableau de l’usine par Karl Marx », remarque d’ailleurs le philosophe Alain.

Il faut s’en souvenir à chaque page en découvrant Les Aventures d’Olivier Twist.

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Doerr, Anthony
Le livre de poche, 696 pgs.

Toute la lumière que nous ne pouvons voir possède la puissance et le souffle des chefs-d’œuvre. Magnifiquement écrit, captivant de bout en bout, il nous entraîne, du Paris de l'Occupation à l'effervescence de la Libération, dans le sillage de deux héros dont l'existence est bouleversée par la guerre : Marie-Laure, une jeune aveugle, réfugiée avec son père à Saint-Malo, et Werner, un orphelin, véritable génie des transmissions électromagnétiques, dont les talents sont exploités par la Wehrmacht pour briser la Résistance.

Cette fresque envoûtante, bien plus qu'un roman sur la guerre, est une réflexion profonde sur le destin et la condition humaine. La preuve que même les heures les plus sombres ne pourront jamais détruire la beauté du monde.

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