Rufin, Jean-Christophe
Folio, 163 pgs.
Dans
une petite ville du Berry, écrasée par la chaleur de l'été, en 1919, un héros
de la guerre est retenu prisonnier au fond d'une caserne déserte.
Devant la porte, son chien tout cabossé aboie jour et nuit.
Non loin de là, dans la campagne, une jeune femme usée par le
travail de la terre, trop instruite cependant pour être une simple paysanne,
attend et espère.
Le juge qui arrive pour démêler cette affaire est un
aristocrate dont la guerre a fait vaciller les principes.
Trois personnages et, au milieu d'eux, un chien, qui détient
la clef du drame...
Plein de poésie et de vie, ce court récit, d'une fulgurante
simplicité, est aussi un grand roman sur la fidélité.
Être loyal à ses amis, se battre pour ceux qu'on aime, est
une qualité que nous partageons avec les bêtes. Le propre de l'être humain
n'est-il pas d'aller au-delà et de pouvoir aussi reconnaître le frère en celui
qui vous combat ?