Strindberg, August
GF Flammarion, 244 pgs.
Réputé à tort une «tragédie naturaliste», Mademoiselle Julie est le drame de Strindberg le plus souvent représenté en Suéde et à l'étranger ; quant au Pélican, il s'agit d'une «pièce de chambre» à la tonalité plus intimiste. Ces deux œuvres témoignent de la même ambition : créer des personnages et non des archétypes, une mère et non la mère, une avare qui ne soit pas seulement l'avarice, un intrigant qui ne se réduise pas à l'ambition. Le théâtre, selon Strindberg, peut et doit montrer les contradictions et les équivoques qui habitent l'âme humaine. En dramaturge véritablement moderne...