Strindberg, August
Originaltitel: Syndabocken
Viviane Hamy, 173 pgs.
Quand l'Etranger arriva, Askanius fut son bon génie : il lui prêta la somme pour ouvrir son cabinet d'avocat. Une fois installé, Edouard Libotz voulut se faire des amis, se marier, „ faire sa vie ». « Il fit le bien et résista au mal parce qu'il ne pouvait faire autrement : la vertu était son destin. Mais Libotz ne réussit pas à sauver son ami Askanius du désastre déclenché par le procureur — symbole du mal absolu —, pas plus qu'il ne parvient à se faire accepter dans la province. Il part, il " supporte les coups du destin, l'un après l'autre, sans laisser s'éteindre son espoir tout ensanglanté ".