Au début, c'était difficile. je pensais que c'était injuste qu'il crie contre moi. Que ce n'était pas bien. Et quand j'écrivais et que je le voyais arriver et que je savais qu'il allait crier, je ne pouvais plus écrire, où plutôt l'écriture cessait partout. Il n'y avait plus rien à écrire du tout, et j'écrivais - des phrases, des mots, des dessins - pour faire croire que je n'endendais pas qu'on criait.
Marguerite Duras