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Kouchner, Camille
Seuil, 203 pgs.

« Souviens-toi, maman : nous étions tes enfants. » C.K. C'est l'histoire d'une grande famille qui aime débattre, rire et danser, qui aime le soleil et l'été. C'est le récit incandescent d'une femme qui ose enfin raconter ce qui a longtemps fait taire la familia grande.


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Koulibaly, Mamady
128 pgs, L'Harmattan Guinée

La folie de Sankolo, survenue peu après son retour au pays natal, est diversement interprétée. Tandis que fusent des commentaires tantôt rationnels, tantôt irrationnels, un jeune sociologue se fait engager en qualité de détective pour retrouver les traces du marabout Kémagnin qui a quitté discrètement Conakry sans indiquer sa destination.
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Kristof, Agota
ZOE, 69 pgs.

Phrases courtes, mots justes, lucidité et humour : le monde d'Agota Kristof infuse dans L'Analphabète, son seul récit autobiographique. Onze chapitres pour onze moments de sa vie, de la petite fille en Hongrie qui dévore les livres à l'écriture de ses romans. Les premières années heureuses, la pauvreté après la guerre, l'amour des mots, la rupture du « fil d'argent de l'enfance », puis l'adolescence, et finalement l'exil, qui ne la conduit pas seulement hors d'un pays, mais surtout hors d'une langue.

Agota Kristof fuit la Hongrie en 1956, par la forêt, à pied, son bébé dort dans les bras de son père, elle porte deux sacs, des langes dans l'un, des dictionnaires dans l'autre. Elle a 21 ans. Le hasard veut qu'elle s'installe en suisse, à Neuchâtel, où elle travaille d'abord dans une fabrique de montres. Elle y apprend le français et se met à écrire dans cette langue. En 1986, elle devient célèbre avec son premier roman, Le Grand Cahier. Deux livres suivent, La Preuve et Le Troisième Mensonge, formant une trilogie au succès international. Elle publie aussi Hier et C'est égal, et de nombreux textes pour le théâtre. Agota Kristof est décédée en juillet 2011.

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Kundera, Milan
Gallimard, 141 pgs.

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Kuperman, Nathalie
Flammarion, 268 pgs.

" Demain, gare de Lyon, départ à 9h37. T'es contente ? Je ne savais pas si j'étais contente ou pas. Je trouvais que tout allait trop vite. Je ne pourrais dire au revoir à personne, ne pourrais me réjouir quelques jours auparavant à l'idée du départ. Pourtant, j'ai répondu Oui. Parce que je sentais, peut-être pour la première fois, que ma mère n'était pas prête à écouter mes états d'âme. Papa, il est au courant ? Laisse ton père où il est. Il verrait d'un mauvais oeil que je te fasse rater les derniers jours de classe. Il me ferait la morale, et la morale, je n'aime pas ça. " Cet été-là, Agathe le passe échouée sur une plage de la Côte d'Azur au côté d'une mère dont la folle excentricité l'inquiète. Cette dernière la presse de grandir vite et la petite fille devine qu'elle a quelque chose d'urgent à lui dire. Mais quoi ? Emportée dans le sillage de cette mère-poisson, ce n'est que des années plus tard, en déroulant le souvenir à vif de ces jours pleins de bruit et de fureur, qu'elle le découvrira enfin.

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Labro, Philippe
Albin Michel
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Laferrière, Dany
Grasset, 301 pgs.

Prix Médicis 2009
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Laferrière, Dany
Grasset, 178 pgs.
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Lafon, Marie-Hélène
Bucket/Chastel, 170 pgs.


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Lahens, Yanick
230 pgs
Sabine Wespieser editeur


A Port-au-Prince (Haïti) la violence n'est jamais totale. Elle trouve son pendant dans une douceur suraiguë qui submerge Francis...
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Lahens, Yanick
Sabine Wespieser éditeur, 273 pgs.

Prix Femina 2014
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Laroui, Fouad
Julliard, 167 pgs.

Goncourt de la nouvelle 2013
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Laroui, Fouad
Julliard, 304 pgs.
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Lê, Linda
Christian bourgois ed, 277 pgs.
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Leblanc, Maurice
Nouveau monde, 400 pgs.

« Le talent, le génie des malfaiteurs modernes semble prendre à notre époque, où tout se civilise, même le mal, des proportions grandioses. Qui peut se vanter d’échapper aux criminelles entreprises d’un coquin de l’envergure de celui dont le récit que nous publions expose… » Ainsi commence la toute première aventure d’Arsène Lupin, publiée dans le magazine Je sais tout en 1905. Cette histoire a lancé la carrière romanesque du gentleman cambrioleur et celle d’écrivain à succès de son créateur, Maurice Leblanc. En quelques années, le plus « grand des voleurs » va devenir le plus fameux héros de la littérature policière française. Depuis un siècle, il n’a cessé d’avoir du succès en librairie mais aussi au théâtre, en chansons, au cinéma ou en dessin animé. Lupin, la série TV dans laquelle l’acteur Omar Sy s’inspire du personnage mythique, a récemment pulvérisé des records d’audience dans plusieurs pays.

À travers vingt nouvelles accompagnées de leurs illustrations d’époque, les lecteurs d’aujourd’hui vont enfin découvrir l’Arsène Lupin de leurs (arrière) grands-parents, le « vrai », celui de la Belle Époque. Des histoires « à suivre », des feuilletons exactement comme ceux dévorés par le public de Je sais tout entre 1905 et 1911.

Dans ces Aventures extraordinaires, on croisera l’inspecteur Ganimard, la blonde Sonia Krichnoff, la brune Raymonde de Saint-Véran, le chef de la Sûreté M. Dudouis ou… Sherlock Holmes ! Le lecteur retrouvera surtout le séduisant Arsène, ce virtuose de la cambriole, si élégant, si chevaleresque et si inoubliable.

Préface de Hervé Lechat

de l’Association des Amis d’Arsène Lupin

Maurice Leblanc (1864-1941) est devenu grâce à Arsène Lupin l’un des écrivains les plus populaires en France. À ses débuts, il a été soutenu par Guy de Maupassant, Léon Bloy, Jules Renard ou encore Alphonse Daudet.

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La Clézio,J.M.G
Gallimard, 154 pgs.

Ce livre évoque des souvenirs de séjours réguliers que Le Clézio a passés dans la ville de Sainte Marine, à l’embouchure du fleuve Odet, dans le Finistère, lors de son enfance entre 1948 et 1954. Bien que l’auteur se défende de respecter une chronologie, le texte poursuit néanmoins l’ordre de la mémoire, allant de l’enfance vers la maturité. Le lieu de Sainte Marine est placé sous le signe de la mère. La Bretagne, et particulièrement le pays bigouden, que Simone Le Clézio aimait par dessus tout, ce pays où elle a reçu la demande en mariage de son père, ou elle a accouché de son frère et où elle est revenue se réfugier trois mois après la naissance de l’auteur à Nice, à cause de la seconde guerre mondiale. Au fil des chapitres, qui sont présentés comme des « chansons », le narrateur fait revivre une époque où Sainte Marine n’avait pas encore été arraisonnée par les boutiques, les carrefours giratoires, ni les bistrots en tout genre… À travers ces « chansons », l’auteur propose un vrai récit sur son enfance en Bretagne, qui s’enrichit également d’une réflexion plus large sur les changements de la géographie bretonne. Malgré son dépit face à ces bouleversements, Le Clézio ne cultive pas le goût de la nostalgie, car pour l’auteur « la nostalgie n’est pas un sentiment honorable ». Son intention est plutôt de rendre compte de la magie ancienne dont il fut le témoin, par les mots empruntés à la langue bretonne et les motifs d’une nature magnifique. Le texte est bercé par une douceur pastorale, qui fait vibrer les images des moissons en été, la chaleur des fêtes de nuit à Sainte Marine ou la beauté simple d’un verger en fleur – autant une ode à la campagne éternelle que la réminiscence de souvenirs intimes.

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Le Clézio, J.M.G.
Gallimard, 340 pgs.

Voici donc des histoires croisées, celle de Jérémie, en quête de Raphus cucullatus, alias l'oiseau de nausée, le dodo mauricien jadis exterminé par les humains, et celle de Dominique, alias Dodo, l'admirable hobo, né pour faire rire. Leur lieu commun est Alma, l'ancien domaine des Felsen sur l'île Maurice, que les temps modernes ont changée en Maya, la terre des illusions : 

«Dans le jardin de la Maison Blanche le soleil d'hiver passe sur mon visage, bientôt le soleil va s'éteindre, chaque soir le ciel devient jaune d'or. Je suis dans mon île, ce n'est pas l'île des méchants, les Armando, Robinet de Bosses, Escalier, ce n'est pas l'île de Missié Kestrel ou Missié Zan, Missié Hanson, Monique ou Véronique, c'est Alma, mon Alma, Alma des champs et des ruisseaux, des mares et des bois noirs, Alma dans mon cœur, Alma dans mon ventre. Tout le monde peut mourir, pikni, mais pas toi, Artémisia, pas toi. Je reste immobile dans le soleil d'or, les yeux levés vers l'intérieur de ma tête puisque je ne peux pas dormir, un jour mon âme va partir par un trou dans ma tête, pour aller au ciel où sont les étoiles.»

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Le Clezio, J. M. G.
Gallimard, 192 pages.

Prix Nobel 2008
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Le Clezio, J. M. G.
Nouvelles
Gallimard, 345 pages.

Prix Nobel 2008
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Le Clézio, J. M. G.
Gallimard, 224 pgs.

Prix Nobel 2008
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Le Clézio, J.M.G.
Gallimard, 231 pgs.

Prix Nobel 2008

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Ledig, Agnès
Albin Michel, 310 pgs.
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Ledig, Agnès
170 pgs, Le Robert

Dans un récit à fleur de peau, Agnès Ledig raconte les circonstances douloureuses de la naissance de l'écriture, la dimension thérapeutique des mots, le rêve d'une autre société, construite sur des valeurs humaines essentielles : liberté, égalité, fraternité, respect...
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Lemaitre, Pierre
Albin Michel, 576 pgs.

Prix Goncourt 2013

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Lemaitre, Pierre
556 pgs, Magnard

Prix Goncourt 2013

Magnard Classiques & Contemporains. Texte intégral. Édition pédagogique exclusive. Inclus: Un cahier photos de 16 pages en couleurs, une interview inédite de Pierre Lemaitre.

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